Ça y est, elles sont arrivées et se sont installées! Au début il y en avait 3-4 qui se baladaient ici et là... c'était amusant. Mais là c'est carrément l'invasion! Je vais devoir mettre fin à leur petite mascarade... y a pas de place pour nous tous dans cette maison!
En attendant d'aller chercher les pièges, je chante du Jean Leloup :P
Dans le monde des fourmis Il n'y a que des fourmis Des autoroutes de fourmis Des ascenseurs de fourmis Des océans de fourmis Des galaxies de fourmis Des échangeurs de fourmis Des myriades de fourmis
L'oiseau de Feu & Pierrot lunaire
de Marco Goecke
& Searching for Home
de Stephan Thoss
Pour conclure sa saison Gradimir Pakov, directeur artistique des Grands Ballets Canadiens de Montréal, a décidé d'unir deux jeunes chorégraphes allemand: Goecke et Thoss.
Comme s'il avait voulu nous faire connaître la souffrance puis l'exaltation, Pakov a fait le choix audacieux de présenter à son public une pièce dure d'approche où la souffrance intériorisée, le contrôle et la noirceur domine (Pierrot Lunaire) avant de nous lancer dans le feu d'artifice d'émotions étonnamment accessible et fluide qu'est Searching for Home.
De quoi sortir de la salle dérouté!
Mais ça vaut la peine.
Je sais, je m'y prend tard: il ne reste que 3 soirs (le 19 -ce soir-, le 20 et le 21 mai)...
Des billets seraient disponibles à 20$!
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L'oiseau de feu
L'impressionnant et le technique
J'ai beaucoup apprécié la première choréraphie de Goecke, l'oiseau de feu.
Un pas de deux à la limite du mécanique.
Une danse entre deux colibris (mon imagination...) au printemps.
Très technique, impressionnante et parfaitement courte (10 minutes).
Pourquoi cette courte durée était-elle parfaite?
Pour la même raison que l'on ne fait pas de long métrage quand on a les ingrédients parfait pour un court juste assez intense, surtout si cette intensité n'est pas positive.
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Car voilà, Pierrot Lunaire, dont la chorégraphie ressemblait (à mon avis de profane) beaucoup à celle de l'Oiseau de Feu (sauf que là je visualisais plutôt des moustiques) était tout sauf court.
38 minutes.
Vous me direz que c'est peu... c'est vrai.
Mais pas quand il s'agit d'une oeuvre qui a pour but de nous faire vivre le mal-être du personnage principal, de nous amener à saisir la beauté de la souffrance.
La musique (point de départ de l'oeuvre), réputée pour sa difficulté d'approche et sa tendance à faire fuir les foules (!) y joue un rôle crucial.
Je voulais trouver le tout plaisant.
Je n'y suis pas parvenue et ce malgré tous mes efforts.
Sur le coup je n'ai pas compris pourquoi on nous amenait à la "limite de l'insoutenable" (et là je reprend ce qui était écrit dans le livret!), pourquoi on nous imposait cette pièce.
Je voyais des maringouins se démener sous un lampadaire (bon, en fait, c'est Pierrôt qui a perdu son amour, la lune) et je me suis prise à espérer qu'une tapette à mouche géante viennent les écraser!
Après coup, je suis contente de l'avoir vu.
C'est une expérience.
La chorégraphie semblait incroyablement difficile et les danseurs étaient extraordinaires.
J'aurais seulement souhaité que ce soit plus... rapide comme torture! :)
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Searching for Home
Le magnifique et exaltant
Après cet exercice difficile, la compagnie nous a offert le plus beau des baumes. C'était ça que j'étais venu voir... L'exaltation des sens, la liberté, la fluidité! Je n'ai pas d'autres mots... je vous laisse les images!
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Et parce que j'aurais voulu en voir plus (et encore plus) de la part de Thoss:
J'ai acheté ces Lys Callas en pot il y a quelques semaines... Ils tiennent le coup, c'est amusant! L'an dernier j'en avais même acheté pour planter dans le jardin.. eux, euh, n'avaient pas vraiment tenu le coup :/
J'ai toujours aimé le groove de Jamiroquai, alors si on y ajoute des riffs à la Dire Straits (ex: News) en que l'on "funkise" le tout au max, je suis comblée!
Blogger (l'hébergeur de ce blog) a eu des problèmes techniques mercredi dernier. Une mise à jour, un je ne sais quoi et "pouf", disparition de tout ce qui a pu être posté depuis. Aujourd'hui on nous annonce que tout est rentré dans l'ordre et que les billets ont été restaurés. Euh, oui... mais non!
Je comprends que mon dernier billet, l'animation "Thought of you", n'existe plus... je l'avais posté pendant la mise à jour... mais où est donc le reste de mon billet sur Martha Graham? Disparue, cette moitié.
Si quelqu'un la retrouve, SVP, avertissez-moi... je l'aimais bien, moi, ce billet entier!
(dernier concert avant de prendre le dernier train à travers la plaine)
La nuit je mens... amalgame parfait. Une mélodie. Une voix. Des mots. Une âme. Sublime poème.
T'accaparer, seulement, t'accaparer
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La Nuit je mens Bashung & Fauques
On m'a vu dans le Vercors Sauter à l'élastique Voleur d'amphores Au fond des criques J'ai fait la cour à des murènes J’ai fait l'amour j'ai fait le mort T'étais pas née
À la station balnéaire Tu t'es pas fait prier J'étais gant de crin, geyser Pour un peu je trempais Histoire d'eau
La nuit je mens Je prends des trains à travers la plaine La nuit je mens Je m'en lave les mains J'ai dans les bottes des montagnes de questions Où subsiste encore ton écho Où subsiste encore ton écho
J'ai fait la saison Dans cette boîte crânienne Tes pensées Je les faisais miennes T'accaparer seulement t'accaparer D'estrade en estrade J'ai fait danser tant de malentendus Des kilomètres de vie en rose
Un jour au cirque Un autre à chercher à te plaire Dresseur de loulous Dynamiteur d'aqueducs
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Quand le co-auteur, grand parolier, rend hommage à l'homme qui a donné une âme à ces/ses paroles:
Alors, ce qu'on nous explique c'est que l'acidité d'une orange, lorsqu'elle entre en réaction avec le cuivre et le zinc, produit environ 0,7 volt d'électricité. L'idée était donc de connecter environ 2500 oranges à un panneau néon qui n'utiliserait que l'énergie provenant des oranges. Celles-ci ont par la suite été réutilisées (principalement pour produire du biogaz et du compost).
Le but? Purement marketing, j'imagine... N'empêche, ça nous amène à nous questionner sur le lien entre l'énergie et la nature.
J'ai décidé qu'aujourd'hui je faisais des trucs qui me font du bien. J'ai pris mes fraises et je me suis dit "que pourrais-je créer à partir ce ça?" Allons y "basique", faisons une croustade, mais amusons-nous avec ;)
J'ai mis du vieux Sting (Dream of the blue turtle), dégagé mon plan de travail et mis mon appareil photo à disposition pour jouer les supers photographes culinaires!
On s'entend, ce qui est bon dans une croustade, c'est le "crumble" sur le dessus... Je suis partie d'une recette de "crumble aux pommes" trouvée dans mon Larousse de la pâtisserie "portable" (si vous avez un Ipad, c'est un must!)
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Recette de base:
90g de beurre coupé à température de la pièce 125g de farine 80g de sucre blanc 1 pincée de sel
Mélanger le tout avec... vos mains. Le but: faire des beaux gros grumeaux :)
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Bon, en bonne québécoise j'ai toujours cru qu'une croustade devait contenir de la cassonade (sucre roux?) et des flocons d'avoine (mais j'ai remarqué que la France boude l'avoine... en a même peur :P)... alors vous m'aurez suivi: j'ai subtitué le sucre pour la cassonade (en mettre un peu moins) et ai ajouté un peu d'avoine (pas trop pour ne pas foutre en l'air la recette)
Et pour m'amuser un peu, j'ai ajouté du cacao, des petits morceaux de chocolat noir et un peu d'alcool de sève d'érable (attention, pas trop de liquide sinon ça devient une pâte)
Ahhhh miam miam... ça a déjà l'air bon! Oui, mais ça prend quand même des fruits... au moins un peu! ;)
On s'attaque aux fraises: coupe coupe (on en pique une) coupe coupe (une autre!), un peu de sirop d'érable et pour la twist: du basilic haché (on joue avec les saveurs) et un tout petit peu de poivre en grain écrasé (pour pimenter)!
On met tout ça dans un plat beurré, on recouvre du "crumble" et, hop, au four (euh, j'ai mis 30 min à 375... mais aucune idée pourquoi, c'est comme ça!)
Quand le soleil revient, tout est prétexte à faire un BBQ!
Et qui dit BBQ dit hamburger... c'est simple, c'est bon et c'est pas cher. (enfin, ça dépend du prix du steak haché au IGA)
Mais c'est encore meilleurs si on ajoute à notre boulette de steak un mélange d'échalotes françaises, de poivrons doux, de champignons (mix de shitake, pleurotes et portobella) et d'ail sauté dans la poêle puis mouliné avec un peu d'herbes diverses... vous ne pensez pas?
Une fois la boulette grillée on la pare (ouh!) de quelques tranches de fromage à raclette que l'on laisse fondre...
Ce qui est intéressant avec ces élections c'est que soudainement il n'y a plus que 2 clans (et pourtant 4 partis): ceux qui votent pour Harper et ceux qui votent "contre" Harper!
Si vous voulez faire un vote stratégique, je vous conseille d'aller jeter un coup d'oeil aux intentions de vote de votre circonscription ici: Projet Démocratie.
Ce site a pour but avouer d'empêcher les Conservateurs de garder le pouvoir ou, à tout le moins, de les garder minoritaires.
Pourquoi? (et c'est là que je perd ma -hum- neutralité)
Il y a tout plein de raisons, mais je crois que c'est principalement une question de limites. Jusqu'où un gouvernement qui représente le peuple canadien (habituellement pacifique, social, démocrate et pro-actif en matière de droits sociaux et fondamentaux) peut se rendre à droite avant que ce peuple ne réagisse?
On en est au point où même les États-Unis ont une meilleure réputation que nous en ce qui concerne l'écologie (Kyoto), les relations internationales (nous avons perdu notre siège à l'ONU!) et les droits de la personne (remise en question du mariage gay, droit à l'avortement)... c'est le monde à l'envers!
Il faut donc voter. Lui, ici, l'explique bien:
Alors qu'Harper espère obtenir une majorité (qu'il aura peut-être... même sans doute) il y a lieu d'essayer d'unir les voix des 60% de personnes qui ne veulent pas de lui à la tête de notre gouvernement.
Car notre système électoral fait en sorte qu'un gouvernement peut être élu majoritairement (avec une majorité de députés à la chambre) alors que seulement 35% des électeurs lui ont accordé leur vote. C'est que l'on ne tient aucunement compte du nombre global de voix, que du nombre d'élus, pour déterminer qui sera à la tête du gouvernement. Les votes sont donc "perdus" quand ils ne permettent pas l'élection d'un député.
On vise donc ici d'essayer de voter non pas pour le parti de notre choix, mais pour le parti qui a le plus de chance de faire perdre un siège aux conservateur dans votre circonscription.
Pour terminer, voici un schéma des intentions de votes au Québec et au Canada... Amusant de constater le manque de ressemblance entre les deux!
Que vous votiez NPD, Bloc, Libéraux et ou (et ça me fait mal, mais je dois rester neutre.. l'éditorial = plus tard aujourd'hui) Conservateur, exercez votre droit de vote!
Je m'adresse à vous, 4-5 personnes qui me lisent au Québec et qui ont le droit de vote mais aussi à toi, personne inconnue qui se connecte de Toronto ;)
Un dimanche ensoleillé, une voiture et 2 amies ayant chacune leur Reflex Canon à la main. Après NYC il y a 2 ans et Boston l'an dernier, Mandy et moi avions décidé de nous lancer à l'assaut d'Outremont! Oui, bon, cette année nous manquions de budget et de temps... Qu'à cela ne tienne, ce n'en fut pas moins une sublime journée ;)
Bon, en fait, on a surtout jasé... Et puis, j'ai manqué de pile après à peine 30 minutes... quelqu'un en est-il vraiment surpris?
Bienvenue dans mon univers... C'est un grand bordel de n'importe quoi, mais je l'aime. Pour le plaisir de partager, sans rien prendre au serieux, pour une fois! N'oubliez pas d'y laisser votre trace!
