Parce qu'aujourd'hui je suis d'humeur massacrante...
Parce que je suis renfrognée et particulièrement sérieuse...
Je vous offre un clip intense et pas joyeux joyeux, mais un clip qui m'a frappée et inspirée.
1992, j'ai 14 ans.
Je suis experte en vidéo clips, en grunge et en souffrances adolescentes.
Un
fait vécu, un jeune de 15 ans dans son High Scool américain.
L'enfer de la souffrance intérieur.
Comment ne pas être happée par cette vidéo qui marque autant par son message que par son côté artistique.
Le clip a vieilli et crie 1992/1993 (oui, c'est précis), certes, mais il est toujours pertinent.
C'est à mon avis plus une œuvre visuelle contemporaine qu'un simple vidéo musical.
Oui, oui: imaginez-vous entrer dans une salle de musée et voir, projetées sur chacun des murs, ces images (ou ces tableaux théâtraux) et ces phrases qui se succèdent, tels des éclairs, créant une atmosphère particulièrement ... quel serait le mot?
Des mots j'en ai plein (torture, folie, douleur, crise, révolte, vengeance, souffrance, horreur, désespoir...) mais aucun pour décrire cette chose que l'on ressent à l'intérieur quand on s'imagine dans cet univers.
Ça doit être pour cette raison que ce clip a marqué les années 90.
Le message, selon Eddie Vedder:
"It came from a small paragraph in a paper. Which means you kill yourself and you make a big old sacrifice and try to get your revenge, but that all you're gonna end up with is a paragraph in a newspaper. Sixty-three degrees and cloudy in a suburban neighborhood. That's the beginning of the video and that's the same thing is that in the end, it does nothing … nothing changes. The world goes on and you're gone. The best revenge is to live on and prove yourself. Be stronger than those people. And then you can come back."Bon lundi?
Mais oui, il fait soleil ;)