
Je dois l'avouer, j'ai bien faillit manquer cette très belle exposition. Sachant qu'elle se termine demain, il peut sembler un peu ridicule que je vous en parle aujourd'hui, mais bon... on ne sait jamais... vous êtes peut-être libres (et à Montréal)!
J'hésitais à y aller pour une raison idiote: j'ai toujours eu un petit faible pour le style féérique/romantique préraphaélite, mais je me questionnais sur la légitimité de ces oeuvres. En fait, j'avais l'impression qu'elles relevaient d'une sous-catégorie plus "populaire", un courant grand public au sujet un peu "gnugnuche". Je sais, j'ai honte: je suis une snob artistique!

Mais en fait j'étais dans le tord. Chaque toile était sublimement impressionnante. La luminosité, les contraste sombre/clair, la délicatesse des détails, la beauté douce des personnages, le romantisme, les couleurs, les poses et le rêve... Petit bémol: certaines demoiselles semblaient bien trop masculine, mais ce ne serait pas une première!
Mais quelque chose me gênait et me gêne encore.
J'aimerais vous faire un exposé, mais je suis bien ignorante en histoire de l'art... Je m'avance tout de même car, après tout, c'est mon blog et je peux bien y dire des bêtises si je veux!
Il est vrai que Waterhouse s'inspire de la mythologie (Ulysse), du Moyen-Âge et de la féérie (nymphes, sirères). C'était le siècle de Shakespeare, juste après le romantisme et le retour aux émotions. Alors, qu'y a-il de mal à cela? Je ne sais pas.
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Peut-être est-ce dû à la sur-utilisation de l'émotion amoureuse dans toute sa naïveté, comme si nous avions droit au roman arlequin des Beaux-Arts... Mais c'est toujours exécuté avec beauté, délicatesse et technique. Ce n'est donc pas réellement comparable.

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Enfin, tout cela a bien peu d'importance, je vous l'accorde. L'important c'est que j'aie aimé ce que j'ai vu aujourd'hui!
Pour une amoureuse de l'illustration, le contraire aurait été surprenant! Non?
Comment parler pour ne rien dire! ;)

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